samedi 16 avril 2011

La femme qui tombe à peak

Premier week-end avec ma moitié. Le soleil était présent samedi. Nous avons donc découvert les randonnées accessibles depuis le centre-ville. Il s'avère que ces randonnées sont tout de même des randonnées de "montagne" et que cela n'a pas été la ballade du tout. Pour cette session, objectif Ensign Peak puis une partie de Dude Benchmark, en partant du capitole. Les photos du périple sont en ligne.



Départ du capitole donc. Rien de spécial ici. C'est un beau bâtiment, mais finalement tous les bâtiments d'états ont cette tête là. Du marbre, des halls immenses, des peintures, des drapeaux, des statues et des mariées. Le bâtiment repose tout de même en hauteur par rapport à la ville, donc la vue est assez sympa.












En une bonne heure, on se retrouve en haut de Ensign Peak. Nous avons déjà pris de l'altitude, il y a une belle vue sur la ville, le lac et la montagne. Fun fact, depuis le centre, nous avons croisé quelqu'un qui montait tout en courant et qui ne semblait pas géné plus que ça. Nous l'avons re-croisé plus tard lorsque nous étions au début de la randonnée. Il avait déjà atteint le sommet et était en train de redescendre, mais soit en courant en marche arrière, soit en descendant à quatre pattes. Et cela toujours avec le sourire.

La dernière marche avant le sommet de "Ensign Peak". Un
berger est sur le chemin du retour.

Après la pause photo réglementaire, nous voilà repartis pour Dude Benchmark. Ballade beaucoup plus longue, mais surtout avec un bon dénivelé. Les paysages valent tout de même le détour (et nous avons enfin trouvé le mode "panoramique" de l'appareil photo!).

À gauche dans la vallée, Salt Lake City. Au milieu le chemin de randonnée À droite le grand lac.
Derrière l'appareil photo, deux personnes qui prennent plein de photos pour cacher à l'autre qu'elles ont besoin de souffler.

Après une montée très longue, nous voilà donc au sommet du chemin. Nous sommes à 1900 mètres d'altitude, Salt Lake City est 300 mètres plus bas. Globalement, on est balèze. Nous sommes entourés de montagnes. C'est très joli, il fait beau, il ne fait pas trop chaud et le soleil ne semble pas taper fort (je reviendrai sur ce point en conclusion).

Tout à fait d'accord avec vous.

Notre autochtone, futur guide
Alors que l'on pensait rentrer en faisant demi-tour, nous rencontrons un randonneur et son chien Sam (Pour  le principe, nous appellerons le randonneur Max)  Un brin de causette. Il est très sympa, il nous décrit un peu le paysage, les différentes ballades disponibles mais également un chemin sympa pour rentrer. Le top, il nous accompagne!

Rien ne vaut la descente d'une pente
neigeuse en tennis quand il y a 20cm
de neige.


Cette fois, il faut traverser quelques pentes neigeuses; c'est toujours sympa et ça rafraichit la plante des pieds. Sam, adore les ballades dans la neige puisqu'il marcher et boire en même temps quand il sort la langue.

Max nous montre le chemin de descente, une petite photo souvenir, et nous revoilà partis.













Votre rédacteur puis Sam & Max.
Nous redescendons en suivant un pipeline de gaz qui traverse notre montagne. 300 mètres de dénivelé négatif cette fois et nous voilà dans City creak, un des canyons qui débouchent sur Salt Lake City.

Sur le chemin de City Creak. Au fond, Salt Lake City,
à droite notre chemin de randonnée. Sous Sophie, le pipeline.
City creak est un parc naturel protégé, il y a entre autre une des sources d'eau alimentant SLC. D'après les panneaux d'informations, on y trouve également des serpents à sonnette, des ours et des cougars. Personnellement, nous n'aurons rien vu à part quelques biches, une dizaine de randonneurs et quelques cyclistes (l'accès routier est contrôlé: jours pairs pour les vélos et impairs pour les véhicules). Nous rejoignons Salt Lake City en arrivant directement en haut des avenues. Le soleil commence à descendre.

Bilan, 6h30 de ballade, 250 photos (avant triage), une dizaine de miles parcourus et 600 mètres de dénivelé (300 positifs + 300 négatifs). Nous avons mal aux jambes et finalement, nous sommes couverts de coup de soleil. Vive le temps de montagne: il ne fait pas forcément chaud, l'air est frais, mais le soleil nous tape dessus en Utes.

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