dimanche 24 avril 2011

La ballade!

(Encore une fois, peu de photos pour l'instant dans l'album qui va bien, mais c'est temporaire)

Finalement, le temps semble se maintenir aujourd'hui. C'est parti pour une ballade, à Twin Peaks cette fois. La ballade semble être assez facile, plus courte aussi. En même temps, nous avons quitté l'appartement à 15h donc il valait mieux. Le gros point noir de cette sortie, n'aura pas été la ballade en elle même, mais le chemin pour accéder à la ballade. Le début du chemin est au alentour de la 18eme au nord, V street. Nous habitons F street, après la 1ère. Pas d'échauffement et il y a bien deux ou trois cents mètres de dénivelé à encaisser avant même de commencer la ballade.



"Regarde en haut de la photo comme
c'est joli"

Pas mal de vent durant la ballade et un ciel tout gris. Cela reste sympa tout de même. Le chemin monte tranquillement en suivant les crêtes des différents monts. Même pas besoin d'arrêt pour récupérer un poumon laissé en aval.

















 Le paysage est toujours aussi beau, même si les montagnes sont de moins en moins enneigées (en même temps, nous sommes fin avril) et qu'il fait un temps assez moyen.

Le ski est moins facile en cette période, mais ça doit pouvoir
se faire tout de même
Après la pause pause "cookie" syndicale, c'est parti pour la descente. Pas de guide cette fois pour nous indiquer un chemin de retour surprise pour nous éviter de faire demi-tour, donc l'improvisation est de mise, et cette fois, nous avons misé juste.

Au choix, on rentre par la gauche, ou la droite.
L'objectif, c'est d'aller au fond.

 Nous revenons à SLC par l'Université. J'ai déjà mis quelques photos dans l'album qui lui est dédié. Le point intéressant de l'université, c'est que à côté, il y a le Pie! la pizzeria reconnue comme étant la meilleur de tout l'Utah depuis pas mal d'année. L'endroit est cool au possible. Le restaurant est situé sous la route, dans l'ancienne cave, bien sombre d'un immeuble. Les murs de briques sont recouverts de signatures et autres tags qui s'accumulent depuis des années, pas de fenêtres, il faut chaud et un peu moite. Bref, le vrai coin underground des films. Accessoirement, les pizzas sont super bonnes et pas chère.

L'intérieur de notre future cantine "post-randonnée"

Bilan de la journée, une bonne ballade sympa d'environ 4h qui est franchement facile si on arrive en voiture au départ ! Dans la cas contraire, la pré-randonnée casse un peu les mollets.

samedi 23 avril 2011

All you can beat

Aujourd'hui, journée parc et attractions (j'insiste sur la séparation des deux termes). Trop de boulot pour partir en ballade et la météo n'est pas top. En fait, la météo est rarement top en cette période: elle change tous les jours et les averses de neige ne sont pas rares. C'est pas la mort, mais c'est pas le pied non plus pour aller se ballader en montagne.


On descend donc à Trolley Square, la gare historique des compagnies de tramway de SLC. La zone et les bâtiments sont classes. À l'intérieur, c'est rempli de magasins de décoration et de quelques bars et restaurants.

On flâne, on prend plein (trop) de photos. Attiré par une foule en délire, nous tombons nez à nez avec un concours de nourriture. Moment de délectation: c'est parti pour les clichés!










Il s'agissait ici du concours du plus gros mangeur d'ailes de poulet épicé. En plusieurs rounds s'il vous plait. À chaque round, on vous apporte un panier d'ailes de poulet aussi épicé qu'en enfer. Le dernier des candidats à avoir fini son assiette, ou à avoir retrouvé sa raison est éliminé. D'après ce qu'on a vu, un candidat, que nous appellerons "boucle d'or", semble se démarquer. Le concours est bien sûr complètement inintéressant, mais comme les candidats finissent leurs assiettes en larme, ça valait le coup.

Encore de l'actualité pour les journaux locaux. Boucle d'or
fait le fier, mais il n'aime pas la nourriture
(beaucoup trop) épicé.

La récréation finie, nous partons pour Liberty Park, un parc dans le sud de la ville. En gros, ça pique-nique, ça joue au frisby,... Un parc sympa en somme, même si on en fait vite le tour et qu'il pourrait ressembler à n'importe quel parc, s'il n'y avait pas eu un groupe de bonhommes qui se refaisait Kammelott avec des épées et des boucliers en mousse.


Pour le coup, cela aura vraiment été une journée tranquille, divertissante, mais tranquille. Peu de photos dans l'album Picasa associé, mais cela ne devrait pas tarder à arrivé. L'équipe photographie est surchargée.

dimanche 17 avril 2011

Happy birthday to me!

Habituellement les lendemains de fête sont synonymes de mal de tête. Aujourd'hui, c'est plutôt mal aux jambes et coups de soleil. Journée tranquille donc à faire découvrir le côté plat de SLC à ma moitié. Objectif mormons et flanage. Toutes les photos sont disponibles sur Picasa.

Passage par Temple Square d'abord, le quartier général des mormons. Finalement, la visite a été aussi rapide que la première fois, c'est à dire : on trace et surtout on ne croise pas le regard d'un des nombreux bénévoles ravis de nous faire découvrir le coin et leur foi. Puis comme je l'ai dit précédemment, ils sont trop gentils, donc à craindre.

Il est dimanche, on croise donc pas mal de familles (très) nombreuses bien sappées. C'est un peu kitch, comme dans la série "7 à la maison". En gros, les émissions de télévision sont complètement détruites par l'omniprésence de la pub. Donc forcément, les autochtones ne regardent plus la télévision et s'occupent autrement. Le but du jeu étant d'avoir une famille suffisamment nombreuse pour faire plusieurs équipes au Pictionnary.
Et une petite équipe de foot!

Le centre de conférence de l'église mormone a dû être dimensionné d'après l'observation du nombre moyen d'enfants par famille mormone. Oui c'est un gros cliché, oui j'en rajoute, mais cela fait une transition pour annoncer que faire une salle de conférence de 21.000 places c'est tout de même assez rare. Même si le gentil mormon qui nous a alpagué pour nous décrire la salle, a essayé de nous convaincre que celle-ci était remplie plus d'une fois par an, on voit bien les sièges vides sur les photos. Enfin bon, c'est tout de même la classe, l'acoustique est terrible et se placer au devant pour crier "Vous aimez le rock Salt Lake City ?" doit être jubilatoire.

La taille de salle idéale pour SOSP. Le point noir étant que la connection Wifi ne supportera
jamais les 21000 conférenciers voulant lire leurs mails au lieu d'écouter l'orateur

N'ayant pas pu racheter notre âme, nous sommes partis pour le Gateway, une zone commerciale qui a été construite au moment des JO. L'entrée est plutôt sympa: on rentre par l'ancienne gare de l'Union Pacific, et hop, une porte plus tard, une rue commerçante qui fait très Disney.


Le point étrange est que ce n'est pas une galerie commerçante, mais plutôt un quartier artificiel rempli uniquement de magasins de fringues ou de chaussures pour tous les gens cools, ou de restaurant/fast food/café/glacier (Woot! un Ben & Jerry).





Après cette petite session mercantilisme, détour par le sud du centre-ville (ici, le centre ville est grand, mais très étalé, donc plein de vide), pour voir quelques bâtiments sympas avant de revenir à l'appartement. Finalement, la ballade aura duré 5 à 6 heures. Opération repos : fail, mais ça reste aura été valable tout de même.


To the time machine !

Nom de Zeus Wally! Je suis en retard ! En retard ! En retard !

Cela devait arriver. Pour résumer, les dernières semaines ont été très intenses niveau travail. La rédaction et l'équipe photographie sont débordées. Deux papiers à soumettre à quelques jours d'intervalle (avec tous les problèmes associés qui vont bien), une audition téléphonique pour un des postes MCF et trop de photos à trier de la part de l'équipe photographie.

Nous sommes donc le 1er mai; c'est parti pour des billets anti-datés. Nous revoilà deux semaines plus tôt. Un problème de doublage risque de créer un gros décalage entre le texte et les photos, qui arriveront bien plus tard.


samedi 16 avril 2011

La femme qui tombe à peak

Premier week-end avec ma moitié. Le soleil était présent samedi. Nous avons donc découvert les randonnées accessibles depuis le centre-ville. Il s'avère que ces randonnées sont tout de même des randonnées de "montagne" et que cela n'a pas été la ballade du tout. Pour cette session, objectif Ensign Peak puis une partie de Dude Benchmark, en partant du capitole. Les photos du périple sont en ligne.



Départ du capitole donc. Rien de spécial ici. C'est un beau bâtiment, mais finalement tous les bâtiments d'états ont cette tête là. Du marbre, des halls immenses, des peintures, des drapeaux, des statues et des mariées. Le bâtiment repose tout de même en hauteur par rapport à la ville, donc la vue est assez sympa.












En une bonne heure, on se retrouve en haut de Ensign Peak. Nous avons déjà pris de l'altitude, il y a une belle vue sur la ville, le lac et la montagne. Fun fact, depuis le centre, nous avons croisé quelqu'un qui montait tout en courant et qui ne semblait pas géné plus que ça. Nous l'avons re-croisé plus tard lorsque nous étions au début de la randonnée. Il avait déjà atteint le sommet et était en train de redescendre, mais soit en courant en marche arrière, soit en descendant à quatre pattes. Et cela toujours avec le sourire.

La dernière marche avant le sommet de "Ensign Peak". Un
berger est sur le chemin du retour.

Après la pause photo réglementaire, nous voilà repartis pour Dude Benchmark. Ballade beaucoup plus longue, mais surtout avec un bon dénivelé. Les paysages valent tout de même le détour (et nous avons enfin trouvé le mode "panoramique" de l'appareil photo!).

À gauche dans la vallée, Salt Lake City. Au milieu le chemin de randonnée À droite le grand lac.
Derrière l'appareil photo, deux personnes qui prennent plein de photos pour cacher à l'autre qu'elles ont besoin de souffler.

Après une montée très longue, nous voilà donc au sommet du chemin. Nous sommes à 1900 mètres d'altitude, Salt Lake City est 300 mètres plus bas. Globalement, on est balèze. Nous sommes entourés de montagnes. C'est très joli, il fait beau, il ne fait pas trop chaud et le soleil ne semble pas taper fort (je reviendrai sur ce point en conclusion).

Tout à fait d'accord avec vous.

Notre autochtone, futur guide
Alors que l'on pensait rentrer en faisant demi-tour, nous rencontrons un randonneur et son chien Sam (Pour  le principe, nous appellerons le randonneur Max)  Un brin de causette. Il est très sympa, il nous décrit un peu le paysage, les différentes ballades disponibles mais également un chemin sympa pour rentrer. Le top, il nous accompagne!

Rien ne vaut la descente d'une pente
neigeuse en tennis quand il y a 20cm
de neige.


Cette fois, il faut traverser quelques pentes neigeuses; c'est toujours sympa et ça rafraichit la plante des pieds. Sam, adore les ballades dans la neige puisqu'il marcher et boire en même temps quand il sort la langue.

Max nous montre le chemin de descente, une petite photo souvenir, et nous revoilà partis.













Votre rédacteur puis Sam & Max.
Nous redescendons en suivant un pipeline de gaz qui traverse notre montagne. 300 mètres de dénivelé négatif cette fois et nous voilà dans City creak, un des canyons qui débouchent sur Salt Lake City.

Sur le chemin de City Creak. Au fond, Salt Lake City,
à droite notre chemin de randonnée. Sous Sophie, le pipeline.
City creak est un parc naturel protégé, il y a entre autre une des sources d'eau alimentant SLC. D'après les panneaux d'informations, on y trouve également des serpents à sonnette, des ours et des cougars. Personnellement, nous n'aurons rien vu à part quelques biches, une dizaine de randonneurs et quelques cyclistes (l'accès routier est contrôlé: jours pairs pour les vélos et impairs pour les véhicules). Nous rejoignons Salt Lake City en arrivant directement en haut des avenues. Le soleil commence à descendre.

Bilan, 6h30 de ballade, 250 photos (avant triage), une dizaine de miles parcourus et 600 mètres de dénivelé (300 positifs + 300 négatifs). Nous avons mal aux jambes et finalement, nous sommes couverts de coup de soleil. Vive le temps de montagne: il ne fait pas forcément chaud, l'air est frais, mais le soleil nous tape dessus en Utes.

dimanche 10 avril 2011

To the Drive-tru and beyond

En France, on connais le service au volant principalement pour le McDo et autres. Cela semble être beaucoup plus développé au USA. Ce week-end, j'ai pu découvrir le service au volant pour les banques et j'en ai vu également dans les pharmacies. La plupart des banques sont fermées le samedi, mais il y a un Credit Mutuel Drive d'ouvert avec le stagiaire qui a perdu un pari. Globalement, c'est assez nul. Les micros sont d'aussi bonnes qualités que pour les McDrive sauf qu'on parle de choses un peu plus compliquées.

Tout ça pour dire que j'ai enfin reçu mon premier chèque de paye (miam), mais qu'il est bloqué pour 10 jours le temps que la banque vérifie le chèque. Bizarrement, cette paye arrive juste avant que ma moitié ne débarque aux US.

Le Trax, un tramway, vachement moins
balèze que celui de Nantes


J'ai également pu récupérer ma carte de bus et je n'ai plus besoin de trimballer tout les jours $2.25 pour le bus du matin (cela fait hélas aussi une motivation de moins pour le chocolat chaud à emporter du café d'à coté). Bizarrement, récupérer le sésame gratuitement aura été la chose la plus compliquée. J'ai même eu le droit à des excuses au nom de l'université !













Encore une semaine assez chargée. Mon dernier dossier de candidature est parti. Plus ou moins en dehors de mon travail pour Flux, il ne me reste que 2 papiers à finir. Mais j'ai une excuse pour ne pas sortir faire du sport: il neige la plupart du temps et il annonce du mauvais temps.

Hiver à gauche, printemps à droite
Durant la semaine, j'ai pu enfin goûter aux sodas made in US, j'ai nommé le Dr Pepper. Globalement, c'est pas bon. J'ai également essayer la Root Beer ! On ne panique pas, je n'ai pas retourné ma veste. Mais si originalement, c'était quelque chose de brassée, c'est devenu uniquement un soda avec des plantes. C'est très étrange comme goût et les locaux me confirment que finalement, hormis les américains, personne n'aime réellement cette boisson.

samedi 2 avril 2011

Pizza, French Fries, and Delicate Arch Positions


De retour de Brighton après une journée de glisse avec des collègues. Le temps était mitigé et la neige un peu lourde mais globalement c'était largement skiable. La station était assez petite, les pistes larges et faciles et elle semblait principalement squattée par des surfeurs: ils ont un grand snowpark et les prix des forfaits sont faibles, ce qui attire les jeunes hippies crasseux qui font du snowboard. Avec la location du matériel et la ristourne de l'université sur le forfait, cela fait une journée à moins de $70 tout compris (forfait, snowboard, boots). Le bon plan!


Bon là, on est pas huit mais promis, on était réellement huit.

Nous partîmes huit, mais nous revîmes huit également: 3 très bon skieurs, 3 moyens, un qui chaussait pour la première fois, et moi, pauvre français sur ma planche. Même si nous n'avons pas skier tout le temps ensemble on s'en est sorti et s'était bien sympa. J'ai pu garder la tête haute et les vêtements secs toute la journée afin de défendre mon mode de déplacement plus simple. Mais j'ai quand même réussi à me faire peur à deux ou trois reprises lorsqu'il fallait appuyer un peu pour suivre les skieurs locaux.

Je n'ai jamais compris pourquoi 2 planches sont nécessaires
pour glisser alors qu'une seule suffit. C'est mon côté simpl(iste | et).

Pour l'anecdote, Pizza et French fries sont les deux positions que l'on apprend aux enfants lorsqu'ils prennent des leçons de ski. Pizza c'est l'équivalent du chasse-neige chez nous et french fries, c'est les skis parallèles. Pour plus de précisions sur la méthode américaine, encore une fois, South Park propose un très bon documentaire.
Position Pizza pour Leibin
Position French fries pour Anton
Position Delicate Arch


Position "snowball headshot" pour un snowboarder qui passe son temps assis
comme un hippie dans la neige en gênant les skieurs