mardi 5 juillet 2011

Je fais ce que je veux, je suis indépendant.

Lundi, c'était le 4 juillet. Habituellement, c'est le jour que choisissent les aliens pour nous envahir, mais à chaque fois, leur projet démoniaque est stoppé à la dernière minute par un geek qui développe un virus informatique en moins de deux.

Lundi, je n'ai pas vu plus d'aliens que d'habitude, un volcan en éruption aura sans doute fait dévier la trajectoire de la soucoupe volante.

Retour rapide sur cette journée assez emblématique vécue en immersion. Effectivement, cette journée touche plus les américains que le 14 juillet les français ! Depuis une semaine ou deux, on peut entendre régulièrement des pétards et autres feux d'artifice un peu partout (à une reprise, un bruit de fusée s'est transformé en bruit de sirène de pompiers). Pour faire plaisir à un sénateur, actionnaire d'une marque de fusée, l'état a même choisit d'autoriser des pétards qui étaient interdits auparavant.

La maison de Brigham Young. Un ancien président des mormons

Globalement, d'un point de vue décoration, c'est mieux dans les films. Je m'attendais à trouver des drapeaux partout, des couronnes aux couleurs du drapeaux. Mais finalement pas grand chose. J'ai bien mis 10 minutes à trouver une maison avec le drapeau US flottant fièrement au vent.

Cliché d'un cliché
Plusieurs évènements avaient lieu un peu partout en ville durant toute la journée. Il y en avait pour tout les goûts. En gros, à chaque parc, il y avait des hommages, des jeux et des concerts. Le domaine de ski de Snowbird était également ouvert pour les gens qui voulaient skier en maillot de bain (cette année, le domaine skiable aura été ouvert 202 jours. La classe)

Mon choix s'est porté sur Liberty Park pour le One Love Celebration. En gros, il s'agissait de concerts de reggae tout l'après-midi avec les wailers en prime et un feu d'artifice à 22 heures (oui, il y a boulot le lendemain). Globalement, niveau musique, c'était pas ça. Il faut bien penser que les wailers, les vrais, les balèzes, sont plus ou moins mort, où bien à la retraite ! Ici c'était donc des petits jeunes.

Cela fait un peu étrange d'assister à un festival de reggae le jour de la fête nationale. Je n'ai pas croisé le public habituel. La fumée qui se dégageait sentait plus tôt la braise et la viande. En gros, il y a un concert, mais les gens sont tous sur leur couverture à attendre que le papa ai fini de s'occuper du barbecue. Le concert sert de musique de fond en gros.

Un dealer d'hamburger.
Tard dans la nuit, vers les 21h30, les feux d'artifice ont commencé. C'était peut-être le point le plus sympa de la journée. Comme il y a pleins d'évènements en parallèle, il y a pleins de feux d'artifice en simultané. La bonne planque consistait donc à se trouver un petit coin dans la colline avec une belle vue sur la ville. Forcément, c'est chose faîte, j'habite plus ou moins sur une colline.


Forcément, toutes les photos que j'ai pris la nuit sont mauvaises et inexploitable. J'ai utilisé le mode vidéo de mon appareil photo pour faire le bout de séquence d'au dessus et ca ne rend pas forcément terrible. Mais bon, utilisez votre imagination un peu ! En gros, entre deux flous et quelques tremblements, vous pouvez essayer de trouver les 20 feux d'artifice qu'il y a dans l'image. Pour le coup, je trouve cette version "décentralisée" des festivités assez sympas à voir.

Voilà, c'est tout pour le moment. C'est peu me direz-vous. Où est passé l'entrain du début de mon séjour ? Alors d'abord, je vous signale que je suis au US, je fais donc ce que je veux. Ensuite, comme je suis sur place depuis quelques temps et bien tout simplement, j'ai mon train train quotidien !

Normalement, avec l'arrivée prochaine de Sophie, il devrait y avoir le retour du tourisme et normalement, si le climat ne vire pas trop au climat désertique, quelques visites aux alentours (attention, ici, autour signifie 5h de voiture).

Le prochain jour férié, c'est le jour des pionniers, fin juillet !

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